MENFP

Ministère de l'Education Nationale et de la Formation Professionnelle.

Etablissement scolaire inadéquat

L'établissement scolaire doit répondre aux normes éducatives pour donner une éducation de qualité aux écoliers haïtiens.

Haïti, pour une éducation à la cotoyenneté démocratique

Apprentissage des comportements démocratiques à l'école haïtienne .

Droit à l'éducation

L'éducation est pour l'enfant ce qu'est l'eau pour la plante.

Les valeurs universelles

La repartition des responsabilités des citoyens.

dimanche 10 mars 2019

AUDYL CORGELAS: SES EXPÉRIENCES, SON CURSUS, SES TITRES HONORIFIQUES, SES Œuvres .. (extrait de son Autobiographie, Août 2017)


EXPÉRIENCES

Son plus grand rêve c’est de devenir Spécialiste en recherche, Formation et gestion de des
systèmes éducatifs. Il a assisté des Professeurs à Quisqueya (2016-2018). Il participé à plusieurs conférences nationales et Internationales. Il contribué déjà à la formation de plus de six cent vingt (620) personnes entre 2016 et 2018 à travers les départements de l’Ouest, de la Grand-Anse, du Nord-Ouest, du Sud-Est et de l’Artibonite.


Egalement, il a effectué de nombreux Stages à : HELP, Epiphany Lutheran Church (Siège aux USA, Ohio), au Petit Séminaire Collège Saint Martial, au Centre d’éducation Intégrée. Il était Coordonnateur de plusieurs ateliers de formation et un Centre d’Hébergement Educatif
(2017-2018).

Il a aussi participé à de nombreux projets de Leadership et d’apprentissage à Martissant, Pacot et Cité Soleil. Il est le Co-fondateur du Club Littéraire et Artistique des Jeunes Nord-Ouest de Cadérée(CLAJNOC).C’est un type passionné, en recherche perpétuelle des meilleures stratégies d’amélioration dans son fameux domaine d’expertise.

COMPÉTENCES
Audyl CORGELAS a un talent particulier pour l’écriture, la recherche et la prise de parole en public. Il aime les langues particulièrement le français, l’anglais et le créole. Il a rédigé cinq travaux de recherche portant sur : la supervision administrative en milieu scolaire, l’orientation scolaire et professionnelle, les pratiques de gestion des écoles efficaces, la formation pédagogique...
Il possède un très bon sens d’auto-responsabilité, de la gestion du temps, de la prise de parole en public, de curiosité intellectuelle, l’esprit d’équipe et de l’initiative. Egalement, il entretient de bonnes relations interpersonnelles, très méthodique, dynamique et flexible que ce soit dans les horaires de travail ou dans ses relations professionnelles en faisant en sorte que toutes les choses soient claires, stables et justifiables.

CURSUS
Audyl CORGELAS est Licencié en Sciences de l’éducation à l’Université Quisqueya. Ex-boursier du Haitian Education and Leadership Program (HELP https://uhelp.net/ ). Il a suivi un cursus de 4 ans en Leadership, 4 ans en Anglais et 2 ans en informatique.

Depuis Février 2018, il a suivi de nombreuses formations en ligne à l’Association Française des Conférenciers Professionnels (AFCP) avec Christine MORLET et Véronique LEROY à Paris (http://www.formation-conferenciers.com/) .

Ses principaux domaines d’expertise et d’intérêt sont surtout : la docimologie, la mesure et
Evaluation en éducation, la pédagogie, la recherche qualitative et quantitative, le leadership
et les structure organisationnelles, le développement communautaire, la communication et
les relations publiques.


RECOMPENCES

Audyl CORGELAS a décroché environ 15 certificats entre 2012 et 2019. Il a été le Vice-
Lauréat du concours génie Interscolaire (Génie IN : Initiatives du Nord-Ouest en 2012 sous les couleurs du Lycée Louis Joseph Janvier de Jean-Rabel.


Certificate of Recognition as Intern at Epiphany Lutheran Church Teacher Workshop
(Jacmel, 2016-2018).


Certificate of recognition for his contribution as Intern at the Academic Department at Haitian
Education and Leadership Program (HELP, February-December, 2017)


Certificat de participation au forum des Jeunes sur le thème « SOYEZ LE PREMIER
PATRON DE VOTRE AVENIR » organisé par Réseau National des Etudiants pour le
Progrès d’Haïti (RENEPH, mai 2018).


Certificat d’excellence à Haitian Education and Leadership Program (HELP, mars 2018).
Certificate of leadership Award as dorms Coordinator at HELP for 52 to 65 Students (2017-
2018).

Certificat de reconnaissance en tant qu’accompagnateur des étudiants à HELP éprouvant
des difficultés pour réussir les cours à l’Université (Juin, 2018).

Certificate of Excellence Award for having completed all English Program (4 years),
Information and Technology Program(2 years) and Citizenship and Leadership Program (4
years) at HELP (December, 2018).

Certificat de réussite pour avoir complété ses quatre années d’études en Sciences de
l’éducation à l’Université Quisqueya avec le soutien du Haitian Education and Leadership
Program qui lui a offert une bourse d’études basée sur le mérite et le besoin(Décembre,
2018).

Certificates (5 ONLINE COURSE) Basics of Public-Private Partnerships, Fundamentals of Grant Writing, Community Organizing for Action, Management Strategies for People and Resources, Strategies for Personal Growth and Development

AUTEUR
Auteur de deux ouvrages publiés aux Editions Universitaires Européennes en Avril et en Octobre 2018(https://www.morebooks.shop/search/fr/extendedsearch) et plusieurs articles dont l’un a été publié aux Brèves de l’uniQ en Juin 2017, de deux rapports de stages effectués au Petit Séminaire Collège Saint Martial en mai et en Novembre 2017, enfin une recherche sur « L’efficacité des pratiques de gestion des directeurs des écoles secondaires publique et privées à Jean-Rabel », Août 2018.


POUR EN SAVOIR PLUS :

mardi 6 juin 2017

Rôle de l’Université dans le processus du progrès social en Haïti




L’université joue un rôle fondamental dans le développement des sociétés du monde. Elle est la base de toute société libre et démocratique. Elle contribue à préparer des professionnels pour en faire des citoyens responsables qui, par leurs réflexions et actions, façonnent leur environnement naturel. Grâce à la recherche, à la création des biens et services, l’étudiant Haïtien devrait être  un agent de changement et du progrès social dans le renouvellement de ce processus de progrès social. Cependant, les dérives au niveau du sous-secteur de l’enseignement supérieur en Haïti suscitent beaucoup de débats. Car, les acteurs sociaux et éducatifs n’ont presque aucun contrôle sur la façon dont certains établissements des universités fonctionnent.
En ce sens, l’étudiant haïtien doit pouvoir porter son attention sur les conditions dans lesquelles il a reçu sa formation. Et de voir dans quelle mesure il doit pouvoir contribuer au progrès de la société haïtienne. Pour tout progrès social en Haïti, l’Université doit pouvoir jouer son rôle en tant qu’institution visant à développer un savoir libre chez les étudiant(e)s. À ce moment, ils deviennent autonomes et ils doivent pouvoir appliquer ce savoir libre au service de leur société. C’est ce qui peut montrer que l’étudiant haïtien pourrait, par ses réflexions et ses actions sur notre environnement naturel, contribuer au progrès de la société haïtienne.
D’après le professeur Fritz Dorvilier, ce qu’on appelle aujourd’hui l’Université ne peut contribuer à aucun processus de changement social en Haïti compte tenu des faiblesses dont elle est l’objet. En fait, c’est un problème de gestion de l’Université haïtienne parce qu’il y a un manque de structures au niveau de l’administration des universités privées et de l’UEH. Pour cela, il faut reconsidérer les bases éducatives et la qualité de la formation offerte par  l’Université haïtienne pour qu’elle puisse jouer son véritable rôle dans le processus du progrès social en Haïti. De même, il faut procéder à la redéfinition de l’administration des universités privées  ainsi que celle de l’UEH.
Après avoir fait  ce constat, nous avons manifesté l’intérêt de poser cette question : Comment l’étudiant haïtien, par ses réflexions et ses actions sur notre environnement naturel, pourrait-il contribuer au progrès de la société haïtienne ?
En effet, cette question générale nous permet élaborer le questionnement suivant : Par quels moyens l’étudiant haïtien pourrait-il contribuer au progrès de la société haïtienne ? Quelles sont les mesures appropriées doit-il adopter ? Pourquoi  dit-on que l’université joue un grand rôle dans transformation de la société haïtienne ? Pourquoi ce sujet est-il incessant ? Quel est son intérêt ?
Notre objectif c’est d’analyser  avec efficacité et clarté l’aspect social du rôle de l’Université en Haïti. En fait, à partir de son implication dans les affaires sociales comme des associations, des séances de débats sur les problèmes sociaux en Haïti et de la recherche, l’étudiant haïtien peut contribuer au progrès de la société haïtienne au terme de leur processus de formation. Par exemple, dans mon parcours professionnel, j’ai eu l’opportunité de faire pas mal d’expériences me permettant de développer beaucoup plus mon sens de responsabilité et de leadership. Parmi lesquelles, je dois mentionner mon expérience de formateur pour des professeurs au niveau du fondamental(1er et 2e cycles) à Jean-Rabel (Décembre 2016) et à la Montagne Jacmel (Juin 2016) sur la mesure et l’évaluation des apprentissages et la Docimologie, mon expérience de Conférencier sur la notion de la morale et de l’éthique à HELP (Haitian Education & Leadership Program, Pacot, rue 5, # 4, Port-au-Prince), mon expérience de stagiaire à la Direction académique à HELP (Février –Juin 2017), mon expérience comme chef d’équipe pendant la campagne recrutement à HELP (Janvier 2017), fondateur  et porte-parole du CLAJNOC : Club Littéraire et Artistique des Jeunes Nord-Ouest de Cadérée (Jean-Rabel, Janvier 2013) et mon expérience en tant que tuteur pour les élèves de la 9eAF, Rhéto, Philo et de Président de la Jeunesse  lorsque j’étais à Jean-Rabel ( période de 2011 à 2014).

Pour pouvoir contribuer au progrès de notre société,  j’encourage les étudiants de l’UNIQ (Université Quisqueya), ceux de l’UEH (Université d’Etat d’Haïti) et ceux des UPR (universités Publiques en Région)   d’utiliser leurs potentialités au bénéfice de leur communauté. Car, l’éducation est conçue comme l’instrument fondamental de tout développement social, économique, culturel et politique d’un pays. De plus, c’est l’une des mesures à adopter pour assurer l’avenir du pays. C’est dans ce contexte que  j’encourage les étudiant(e)s haïtien(ne)s de s’impliquer dans ce processus de la transformation sociale de  notre  pays tout en faisant preuve de Citoyens (nnes) responsables. Pour  y parvenir, il est nécessaire de rechercher le bien-être général et non pas nos intérêts personnels  en posant ces questions : Qu’est-ce que notre société attend de nous-même? Qu’est-ce que la société perdrait si sa seule institution consacrée au développement d’un savoir libre ne joue pas son véritable rôle ? 
En guise de conclusion je peux dire que  la qualité de l’enseignement universitaire repose sur la pertinence et la diversité des programmes d’études et de recherche proposés. Et sur la qualité de l’offre de formation permettant aux étudiant (e)s  de s’adapter aux besoins sociaux ainsi que sur les conditions d’apprentissage de ces jeunes professionnels. Cela veut dire qu’un environnement de travail adéquat assure aux personnes engagées dans le processus de la recherche les conditions nécessaires à l’exercice de leur fonction, de leur créativité, de leur rigueur scientifique, d’un esprit critique et de la pensée logique. À ce moment-là,  nos diplômés seront facilement en mesure d’apporter leur contribution à ce processus qui fait l’objet de cet article à l’aide de leurs réflexions, leurs réalisations, leurs productions et leurs actions au sein de leur communauté d’origine et pourquoi pas dans le pays en général. Une fois de plus, je vous encourage de ne pas laisser le pays pour se rendre ailleurs en disant : « Peyi a pa gen travay, Leta pa ofri nou anyen... m ap kite vye peyi sa a » Mais, il ne faut jamais oublier que l’avenir de ce pays est entre nos mains en tant jeunes Leaders et professionnels responsables. Au contraire, il faut chercher à créer nos propres emplois, à créer plus d’opportunités à partir ce que nous avons appris.
Auteur : Audyl CORGELAS
Étudiant en sciences de l’éducation ;
3ème Année, Université Quisqueya


RÉFÉRENCES

JOSEPH Jackson, « L’université pour la transformation sociale en Haïti »[En ligne] « http://lematinhaiti.com/contenu.php?idtexte=35883 », 29 Aout 2016 à 2hPm.


samedi 9 janvier 2016

Haïti - Éducation : Résultats du recensement scolaire 2010-2011 30/03/2012 13:04:5


           
Le recensement scolaire 2010-2011, visait, entre autres, à actualiser les statistiques scolaires, mettre à jour les fichiers (bâtiments, élèves et enseignants), évaluer et actualiser les indicateurs de scolarisation et mettre en place un système d’information pour la planification de l’éducation, selon le Ministère de l’Education Nationale et de la Formation Professionnelle (MENFP).http://www.haitilibre.com/images/tr.gif

Suivant les données fournies par la Direction de la Planification du Ministère, 16,072 d’écoles ont été dénombrées à travers le pays. 43 % de ces écoles fonctionnaient avec un seul niveau pédagogique, 49 % avec deux et 8 % avec trois niveaux.

De ces 16,072 établissements scolaires, 44 % étaient localisées en milieu urbain et 56 % en milieu rural, 12 % étaient des établissements publics et 88 % des établissements privés.

En ce qui concerne le niveau fondamental des deux premiers cycles, la population s’élevait à 2,033,232 élèves. 22,45 % [456,525 élèves] dans les écoles publiques et 77,55 %, [1,576,507 élèves] dans les écoles privées. Sur l’ensemble, 14,56 % des élèves étaient des redoublants et 2,893 élèves [0,14%] des handicapés. Pour le niveau fondamental, on dénombrait 68,426 enseignants dont 15,46 % dans le secteur public et 84,54 % dans le secteur privé.

Pour le troisième cycle fondamental et secondaire on dénombrait 613,202 élèves dont 27 % [165 947], dans le secteur public et 73 % dans le secteur privé [447 255 élèves]. De ce total, 10 % étaient des redoublants [61,320 élèves] et 1,251 [0,20 %] des handicapés.

Le MENFP a fait savoir que le recensement scolaire pour l’année académique 2011-2012 démarre sous peu. L’objectif est de parvenir à la mise en place d’un processus automatique de collecte des données d’ici les trois prochaines années. Cette nouvelle stratégie de collecte est fondée sur l’institutionnalisation de la « Journée nationale de statistiques scolaires » (JNSS) au cours de laquelle chaque Directeur d’école devra remplir les questionnaires avec les informations sur leurs écoles. Le 17 avril a été retenu pour le lancement de cette première année d’expérimentation. 

HL/ HaïtiLibre / Crédit Photo: Hope for Haiti Haiti/Lee Cohen

vendredi 8 janvier 2016

Vidéos












L’éducation spéciale




Définitions et importance :
Par définition, elle est une éducation qu’on aux enfants qui souffrent des handicaps physiques, intellectuels, mentaux et aux enfants surdoués qu’on appelle couramment des petits génies ou enfants précoces. Elle est très importante dans le fonctionnement du secteur éducatif  haïtien parce qu’elle encadre un grand nombre d’enfants souffrant des handicaps physiques, intellectuels et mentaux.
La problématique de l’offre des services éducatifs aux enfants et jeunes vivant avec un handicap quelconque (handicap physique, déficiences intellectuelles…) est l’un des grands défis auxquels l’État haïtien veut s’attaquer dans le cadre de la refondation et de la reconstruction du système d’éducation  Pour y parvenir, il se propose d’offrir graduellement à tous les enfants à besoins spéciaux une « éducation spéciale » fondée sur leurs besoins. Les stratégies envisagées par le gouvernement consistent à rendre accessible et adapté l’environnement physique de l’école à ces enfants et à y créer les conditions nécessaires à leur apprentissage et leur développement intellectuel.
À partir du séisme du 12 janvier 2010, cette problématique a pris une ampleur extraordinaire et nécessite une réponse adéquate et de nouvelles écoles offrant un encadrement nécessaire pour l'émancipation des gens aux besoins spéciaux.
À noter qu’il ne s’agit pas pour le moment d’un sous-secteur formel du système
.




Fonctionnement du système éducatif haïtien


 Le système éducatif haïtien comprend plusieurs ordres d'enseignements, dans cet article nous allons voir comment chacun de ces ordres d'enseignement se fonctionne en vue  d'assurer une meilleure éducation pour les écoliers haïtiens. 
Les ordres d'enseignement
La plupart des établissements d'enseignement en Haïti dépendent du domaine privé, soit d'Églises, soit de partenaires internationaux (CanadaFrance, ou États-Unis), et totalisent 90 % des jeunes scolarisés.
Le système éducatif haïtien comprend les secteurs non formel et formel 
. Le premier s’occupe de l’alphabétisation et la post-alphabétisation des personnes âgées de 15 ans et plus. Quant au deuxième, il s’organise selon cinq grands niveaux :
 1) l’éducation préscolaire;
 2) l’enseignement fondamental
 3) l’enseignement secondaire,
 4) l’éducation professionnelle  
5) l’enseignement supérieur.
I-Education préscolaire
Elle s’adresse aux enfants de 3 à 5 ans, n’est pas obligatoire. Elle vise l’éveil et la stimulation de l’enfant aux plans émotionnel, physique et social.
En 2007, le sous-secteur préscolaire a été identifié comme étape importante de la vie de l’enfant et de son développement 
. Cet engagement de l’État permettra, entre autres, de mieux préparer les enfants par des aptitudes sociales et cognitives - à une bonne transition vers le fondamental et, par voie de conséquence, mieux combattre l’échec scolaire dans les deux premiers cycles.
II-Enseignement fondamental
Haïti compte 15 200 écoles primaires, 90 % étant dirigées par des communautés locales, des organisations religieuses, ou des ONG.
Le taux de fréquentation est de 67 %, mais seuls 30 % atteignent la fin du système primaire.
L’enseignement fondamental doit être complet et organisé en trois cycles. Les deux premiers cycles qui vont de la première année fondamentale à la sixième année fondamentale (quatre ans pour le premier cycle et deux ans pour le deuxième), sont obligatoires et gratuits sur le plan légal 
. Ils forment l’éducation de base correspondant à l’enseignement primaire (dans le système traditionnel) et concernent les enfants âgés de 6-11 ans. Le troisième cycle, rattaché aux premiers, regroupera les trois premières classes du secondaire traditionnel de 7 ans dont la réorganisation est en expérimentation depuis 2007. Après trois ans de scolarisation, ils subissent un examen officiel de neuvième année qui donne accès à l’enseignement secondaire du territoire. La réalité aujourd’hui est que la quasi-totalité des écoles fondamentales n’ont que les deux premiers cycles. Ces années d’enseignement sont sanctionnées par une attestation d’éducation de base qui est une mesure transitoire en attendant la généralisation et l’obligation de l’enseignement fondamental complet qui marquera la rupture définitive avec le système traditionnel.

III-Enseignement secondaire
Environ 20 % des enfants d'une classe d'âge y sont inscrits.
Le sous-secteur du secondaire, dans l’esprit de la réforme Bernard de 1982, devait faire l’objet d’une réorganisation où les trois premières années d’études seraient rattachées aux deux premiers cycles du fondamental et l’enseignement dispensé en quatre ans serait organisé en trois filières 
:
 a) une filière d’enseignement général qui prépare des élèves à la poursuite d’études supérieures ;
 b) une filière d’enseignement technologique qui formerait des techniciens pour le marché et ;
 c) une filière d’enseignement pédagogique dont la vocation serait de former des enseignants qualifiés au plan académique et pédagogique, pour intervenir dans les deux premiers cycles de l’enseignement fondamental.
Il est à noter que le ministère de l'éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP) prévoit dans son programme organisationnel (P.O) le pilotage d’un nouveau Secondaire de quatre ans avec des filières différentes.
IV-Enseignement professionnel
La formation professionnelle à l’heure actuelle représente pour Haïti un atout, mais aussi une pierre d’achoppement. Car, une école professionnelle ne fonctionne pas à l’instar d’un simple collège. Celle-là doit sans cesse faire face à de nombreuses exigences telles que : le renouvellement des équipements techniques, la qualification constante des formateurs dans les technologies les plus récentes qui ordinairement réclament des dépenses exorbitantes. Or, les dépenses souvent consenties par les gouvernements locaux sont habituellement très dérisoires et d’autre part, on a affaire à des destinataires qui pour la plupart proviennent des parents de très faibles moyens économiques 
La réforme de ce sous-secteur, envisagée depuis 1989, pour le rendre plus pertinent et plus efficace, n’a pas eu de suite pour diverses raisons. En 1997-1998, plus de 7 ans après ces premières tentatives de réforme, le plan national d'éducation et de formation (P NEF) a fait de la formation professionnelle sa seconde priorité et a engagé une démarche de réforme qui, malheureusement, est restée en plan.
V-Enseignement supérieur
L'éducation supérieure est dispensée dans des universités et dans d'autres institutions privée. Elle est sous la responsabilité du ministère de l'éducation. Les universités sont .
L’enseignement supérieur en Haïti est composée d’une part, du secteur public qui comprend l’Université d’État d’Haïti, les universités publiques établies dans certaines villes de province ainsi que d’autres institutions publiques d’enseignement supérieur rattachées à des ministères particuliers, et, d’autre part, du secteur privé comprenant également un nombre de plus en plus élevé d’universités et d’institutions d’enseignement supérieur 

L’université 
, a la noble mission de préparer les ressources spécialisées pour le développement du pays.



Formation des maîtres
En 1979, le ministre de l’Éducation Nationale de la Jeunesse et au sport, Joseph Claude Bernard, a entrepris lui aussi une réforme éducative visant de grands changements dans le système particulièrement la formation des maitres.


Selon les objectifs de cette réforme, les maitres devraient être recyclés progressivement pour appliquer les nouvelles méthodes et les programmes de l’enseignement fondamental. Pour les encadrer, des centres de formations professorales devaient être multipliés à travers les districts scolaires du pays. Or, d’après les statistique du ministère de l’éducation nationale de 1993/ 1994, 43,6 % des instituteurs du secteur public sont des diplômés de l’école normale d’instituteur, 22,8 % ont le certificat d’aptitude pédagogique (CAP) et 33,6 % ne sont pas qualifiés. Selon une étude de la PHONEP de la même année, dans le secteur privé, 32,9 % des enseignants du primaire sont des normaliens et 67,1 % ont un niveau d’étude inférieur au brevet d’études primaires (quatrième secondaire). Les enseignants des milieux urbains et suburbains sont plus qualifiés que ceux des zones rurales, car 18 % des derniers contre 3 % des premiers ont un niveau de formation égal ou inférieur au cours moyen deux (CM2, i.e., 6e 
année fondamentale).

En 1995, sur 2 747 enseignants du niveau secondaire, 360 soit 13 % avait un diplôme de l’école normale supérieure ; 500 soit 18 % ont un autre diplôme universitaire ; 1 315 soit 48 % ne possède que le diplôme du baccalauréat et la formation des autres 556 enseignants n’a pas été identifiée. Entre 1990 et 1995, la catégorie des enseignants bacheliers est passée de 38 % à 48 % de la population enseignante du secondaire. Dans l’ensemble, les enseignants du secteur public sont un peu mieux formé que ceux du secteur privé. Mais, les uns et les autres manquent de formation.


Au niveau universitaire, la majorité des professeurs des études supérieures sont des diplômés de licence ou de maitrise. Jusqu'à présent, les facultés de l’université d’État et quelques nouveaux instituts supérieurs et l’université privée délivrent seulement un diplôme de licence. Dans quelques facultés exceptionnelles comme les Faculté des sciences humaines et l’Ethnologie de l’université d’État commencent à former des étudiants au niveau maitrise.

D’autres projets éducatifs succédant la reforme de Bernard de leur cote ont mis l’accent sur la formation des maitres dans le système éducatif haïtien. Le plan national d’éducation et de la formation a beau insiste sur cette question de la qualité de l’éducation.

Cependant pour mieux accomplir la tâche, le ministère de l’éducation nationale et de la formation professionnelle (MENFP) a mis sur pied tout un ensemble de structures a cote de l’école normale supérieure pouvant prendre en charge cette question de la formation des maitres. Telles : le centre de formation de l’enseignement fondamental qui doit tenir compte de la formation des maitres pour le troisième cycle fondamental, la formation initiale accélérée (FIA) et École fondamentale d’application centre d’appui pédagogique (EFACAP) qui doit assurer la suivi et l’accompagnement professionnel des maitres.


En 2013, un groupe d’enseignants et certains cadres du Ministère de l’Éducation Nationale poursuivent leurs études en Maitrise en sciences de l’éducation dans un programme de formation décentralisé par l’Université Laval du Québec en partenariat avec l’Université Autonome de Port-au-Prince.






                        Source:  sur https://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_%C3%A9ducatif_d%27Ha%C3%AFti


lundi 14 décembre 2015

DEMOCRATIE ET EDUCATION



I-PERSPECTIVES HISTORIQUES
Origines de la Démocratie
L’histoire de la démocratie remonte à l’Antiquité. Le concept de la démocratie est sujet à controverse, et a connu des définitions et applications très différentes suivant les époques.